INTOX scandaleuse d'une municipalité : un nouvel exemple !

Malgré diverses tentatives de sensibilisation du maire, les habitants d'une commune de l'Essonne se retrouvent livrés à eux-mêmes pour mener le combat destiné à la sauvegarde de leur environnement, la préservation de leur santé et la protection de leurs biens...


Nous sommes à Bruyères-le-Châtel, commune verdoyante à laquelle les habitants sont attachés, qu'ils soient des anciens ou des nouveaux arrivés. Pour bon nombre, le choix de cette installation a été guidé par le désir de vivre dans un environnement calme et à l'écart de la pollution des grandes agglomérations, et tous entendent bien conserver ce privilège.
Avec le début du déploiement Linky sur la commune, des alertes ont été lancées afin d'informer la population des risques divers induits par le compteur communicant d'ENEDIS... Une pétition a circulé, et des courriers ont été adressés au maire... Une réunion publique a été organisée par un collectif local...  Tout ceci a mis en évidence que le maire et ses adjoints se désengagent totalement de ce dossier.  La dernière preuve en est cette parution, dans le bulletin municipal de décembre 2017,  qui se résume à un copier/coller d'informations volontairement superficielles et diffusées par ENEDIS.
A l'ère de l'Internet qui permet de s'informer, analyser, partager - et le Web regorge aujourd'hui d'études sérieuses et de témoignages qui corroborent toutes les alertes lancées contre le compteur Linky et ses nombreux risques - une telle publication, incomplète voire erronée, à l'attention des habitants d'une commune dénote un manque de considération pour les administrés et un manquement aux devoirs d'élus.


Présenter des valeurs d'exposition à une certaine distance du compteur électrique n'est, ni plus ni moins, qu'une information délibérément trompeuse ! 

Le danger vient du rayonnement du circuit électrique, dans les logements, qui va supporter l'injection de signaux hautes fréquences, 24h/24, par le fonctionnement en grappes des compteurs et par les concentrateurs. L'exposition à ces champs électromagnétiques sera permanente et nul ne pourra s'en prémunir !
Le danger vient aussi des antennes relais supplémentaires qui doivent être installées sur tous les transformateurs/concentrateurs de quartiers, structures situées à proximité des habitations.
Le danger vient également du fait que nos fils électriques et nos appareils, même s'ils sont aux normes, risquent fort de subir une usure prématurée avec les hautes fréquences et les harmoniques inhérents à la technologie CPL.

Ecrire que la directive européenne 2009/72/CE est "relative à la diffusion de compteurs communicants" est une fausse information ! 

Ceci est extrêmement réducteur d'une part, et semble intentionnellement influencer le lecteur. La directive 2009/72/CE du Parlement européen et du Conseil a un champ d'application bien plus vaste, comme vous pourrez le voir en consultant le document intégral en cliquant sur le lien ci-dessous :

Cette directive ne parle que de compteurs "intelligents", le terme "compteur communicant" n'est employé nulle part dans ce texte. Quant à la notion d'interopérabilité, elle n'est citée qu'en toute fin du texte de la directive européenne et aucune préconisation technique n'y est stipulée. La technologie CPL est donc un choix qui relève exclusivement d'ENEDIS et l'obligation pour l'usager d'accepter cette technologie et ses dangers n'est donc pas mentionnée ! 

Le dernier paragraphe est ainsi libellé :
"Les États membres, ou toute autorité compétente qu’ils désignent, veillent à l’interopérabilité des systèmes de mesure à mettre en place sur leur territoire et tiennent dûment compte du respect des normes appropriées et des meilleures pratiques, ainsi que de l’importance du développement du marché intérieur de l’électricité."

Ecrire que "l'ensemble des contentieux portés par les communes a été rejeté" est faux !

Même si quelques jugements prononcés l'an dernier par des Tribunaux administratifs n'ont pas donné raison à des communes qui avaient procédé à une délibération contre le déploiement du Linky sur leur territoire, il paraît bien présomptueux d'affirmer que l'ensemble des contentieux a été rejeté. Aujourd'hui, ce sont plus de 400 communes qui s'opposent au nouveau compteur et la Justice n'a pas les moyens de traiter tous ces cas en aussi peu de temps. Il faut savoir que des cabinets d'avocats ont rédigé des délibérations types destinées aux municipalités, et on peut penser que celles-ci seront davantage opposables à ENEDIS et recevables devant les tribunaux.
Bien sûr, il existe des élus qui préfèrent se retrancher derrière l'expérience malheureuse de certains homologues... afin de justifier inaction et absence de prise de position !
Les administrés qui sont également des électeurs apprécieront... 

Pour voir plus en détail les différents points opposables au compteur Linky,  prenez le temps de visiter ce blog qui est le résultat d'un travail bénévole par le collectif... Faites le tour du Net pour obtenir d'autres informations issues d'autres collectifs... 

Mais ne restez surtout pas dans l'ignorance à laquelle certains souhaiteraient vous condamner ! 

 

Demain, personne n'aura le droit de dire : "On ne savait pas". Mais peut-être sera-t-il trop tard !